Une comédie de moeurs aux rebondissements multiples, mêlant humour, profondeur et tendresse.
Critique de la pièce
Sur un quai de gare, une famille attend le TGV. La mère, Caroline, (Gaëlle Lebert) rappelle à son mari (Bruno Paviot), que « 8, c’est août et 9, c’est septembre », en lui rappelant que la dernière fois, il s’était trompé dans les dates pour la réservation des billets.
Une annonce en gare indique que « le TGV arrivera bientôt… ou pas ». Les annonces SNCF – toutes plus farfelues les unes que les autres – ou les indications des différents lieux ou les moments où se déroulent les actions, sont faites par Didier Caron, auteur de la pièce, qui n’a pas de rôle à proprement parlé dans la pièce, en dehors des informations qu’il donne.
Lucas (Miguel Vander Linden) le fils de la famille révèle qu’il a une grande annonce à faire. « tu vas te mettre à travailler ? » lui demande sa mère.
Lucas, fait aussi des commentaires acides, mais drôles, sur les membres de sa famille : son père « le degré zéro de l’ambition », sa mère « qui passe son temps à soupirer » et sa tante Mina (Jane Resmond), qui fait aussi partie du voyage, « elle veut marquer son époque corps et âme, …mais surtout corps d’après la rumeur ».
Enfin, il y a « Patou », le grand-père paternel (Jean-Marc Catella) qui a pris une grande décision qu’il va annoncer à la famille.
Chacun réagit différemment à cette décision, mais déclenche chez tous l’occasion de dire ce qu’il a décidé pour son propre avenir.
Des flash-back permettent de comprendre les décisions des uns et des autres à travers les blessures du passé.
Mais ce n’est cependant jamais larmoyant, car on retrouve les dialogues à la sauce piquante que Didier Caron affectionne. Le mari est traité d’ « ectoplasme pour sa famille, et qu’il ne fait plus vibrer personne. ». Pour sa défense, il dira avec sincérité qu’il « apporte à sa femme stabilité et confort », ce à quoi il s’entend répondre : « Tu parles comme un canapé » .
Entre ambitions et déceptions, désir de changer, pour enfin atteindre ses rêves - parfois saugrenus, on suit avec amusement le parcours de ces cinq personnages.
Cette famille va-t-elle exploser ou se retrouver ?
Réponses au théâtre du Chien qui fume, en assistant à la création de la nouvelle pièce de Didier Caron au Off 2025.
Régis Gayraud
Le jeune Lucas a une obsession : devenir Président des États-Unis. Il y croit dur comme fer et lorsqu’il en fait part à sa famille au départ des vacances, il ne soulève pas l’enthousiasme escompté. Cependant cette annonce aura pour effet d’éveiller chez certains des espoirs cachés et de réveiller chez d’autres des regrets endormis. Jusqu’où peut-on rêver ? Chronique d’une famille excentrique qui offre une belle thérapie estivale pour chaque membre de cette attachante tribu.
Vidéo du spectacle (non disponible)
Miguel Vander Linden, Jean-Marc Catella, Gaëlle Lebert, Bruno Paviot, Jane Resmond
Photo :
Thierry Touzeau @_2tzo_
Créatifs :
Texte : Didier Caron
Adaptation : Didier Caron
Costumes : Mélisande De Serres
Scénographie : Capucine Grou-Radenez
Création lumière : Denis Schlepp
Création son : Grégory Antoine
Producteurs : Des Histoires de Théâtre et CIDD Production.
Jean-Marc Catella, Gaëlle Lebert, Bruno Paviot, Jane Resmond, Miguel Vander Linden et Didier Caron.
Jean-Marc Catella, Jane Resmond, Miguel Vander Linden, Bruno Paviot, Gaëlle Lebert, Didier Caron.
Photo : Régis Gayraud (2025)
“À l’avenir” est produit par Des Histoires de Théâtre et CIDD Production.
Lieu
: Théâtre du Chien qui fume - 75, rue des Teinturiers, 84000 Avignon.
Réservations : |